Édito – Dominique Puthod & Mickaël Marin

Chaque mois de juin, Annecy change de visage : elle devient le cœur battant de l’animation mondiale.

Et si ce Festival est attendu avec tant d’impatience, c’est parce qu’il est bien plus qu’un rendez-vous : il est un élan collectif, une déclaration d’amour au cinéma d’animation, à sa force et à sa liberté.

Nous le devons à toutes celles et ceux qui, au sein de CITIA, préparent cette semaine avec passion, rigueur et engagement. Leur travail, souvent invisible, est le socle de ce que nous vivons ensemble.

Le Festival met à l’honneur l’animation hongroise, inventive, libre, profondément singulière. Ce pays d’artistes et de poètes nous offre un regard à la fois lucide et merveilleux sur le monde. Son histoire, traversée de combats, de mouvements souterrains, de gestes visionnaires, résonne puissamment avec l’esprit du cinéma d’animation.

Nous fêtons aussi les 40 ans du Mifa. En quatre décennies, le Marché a fait plus que grandir : il a transformé notre paysage. Il a permis à des talents d’émerger, à des œuvres de naître, à des projets de voyager. Aujourd’hui plus que jamais, il est un moteur de créativité et de coopération à l’échelle mondiale.

Et dans un an, ici même, s’ouvrira la Cité internationale du cinéma d’animation. Ce sera un lieu d’avenir, un lieu pour penser, transmettre, créer, et rêver ensemble. À Annecy, le cinéma d’animation ne se célèbre pas seulement une semaine par an : il se vit, il se construit, il se projette.

Alors oui, 2025 est une fête. Une fête exigeante, ouverte, vivante.

Profitons-en. Partageons nos émotions, nos visions, nos convictions.

Et plus que jamais, longue vie au cinéma d’animation et vive Annecy !