Le Japonais Kôji Fukada adapte La Grenadière, un roman éponyme d’Honoré de Balzac, en utilisant un nouveau concept d’animation.
Bien que La Grenadière soit l’œuvre du réalisateur japonais Kôji Fukada, ce film trouve toute sa place dans le domaine de l’animation française à Annecy. En effet, le réalisateur a décidé de transposer à l’écran le roman éponyme d’un des plus grands écrivains qu’ait connu notre littérature, Honoré de Balzac.
La Grenadière est une ravissante bâtisse, en bord de Loire, que Madame Willemsens vient de louer. Tentant de fuir son passé, elle y vit avec ses deux fils et sa dame de compagnie. On ne sait rien d’elle. Seuls les précepteurs de ses fils peuvent fréquenter la maison et parlent de cette famille avec admiration, évoquant son bonheur simple. Pourtant, cette femme se languit d’un mal mystérieux.
Pour mettre en images cette œuvre, la société Toei Animation a mis au point une nouvelle technique d’animation, le "ganimé". Ce terme japonais vient de l’association des mots "ga", qui signifie peinture, et "nime", qui signifie animation. Ce procédé consiste ainsi à harmoniser des images fixes, peintures ou photographies, avec une histoire et une musique.
Cette technique innovante sera à découvrir lors de la projection de ce film animé plein de poésie.